
Affaire Betharram Politique
Dans le contexte brûlant de l’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, une nouvelle tension politique émerge. La présidente de l’Assemblée nationale a tranché contre la demande du député LFI qui souhaitait poursuivre le président du MoDem pour ses déclarations devant la commission d’enquête liée au scandale de Bétharram, où plus de 200 anciens élèves ont porté plainte.
Une fin de non-recevoir pour les poursuites demandées par LFI
Yaël Braun-Pivet a définitivement écarté la demande de Paul Vannier visant à poursuivre François Bayrou pour faux témoignage. Le député LFI, qui occupe la fonction de corapporteur de la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire, se voit ainsi opposer un refus catégorique.
Dans sa décision, la présidente de l’Assemblée nationale s’est appuyée sur un argument procédural, estimant que le bureau de l’Assemblée n’avait pas compétence pour réexaminer une décision déjà prise par la présidente de la commission d’enquête.
« Le bureau n’est pas une instance d’appel des décisions des présidents de commission d’enquête », a-t-elle justifié pour motiver son rejet.
L’affaire Bétharram au cœur des tensions
Cette controverse s’inscrit dans le cadre plus large de l’enquête parlementaire déclenchée à la suite du scandale du collège-lycée de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un dossier particulièrement sensible où plus de 200 anciens élèves ont déposé plainte pour des faits de violences physiques et sexuelles.
Le rôle controversé de François Bayrou
La présence de François Bayrou parmi les personnalités visées par la demande de Paul Vannier n’est pas anodine. Figure politique majeure du Béarn, Bayrou a exercé des fonctions importantes dans la région et au niveau national:
– Président du département des Pyrénées-Atlantiques
(1992-2001)
– Ministre de l’Éducation nationale (1993-1997)
Ces responsabilités questionnent son niveau d’information sur la situation à Bétharram durant ces périodes, d’où les soupçons de « faux témoignages » exprimés par le député LFI.
Un conflit d’appréciation entre parlementaires
La demande initiale de Paul Vannier avait déjà été rejetée par Fatiha Keloua-Hachi, présidente PS de la commission d’enquête. Celle-ci avait jugé insuffisamment fondées les accusations portées contre trois personnes, dont François Bayrou.
Pour justifier son refus, la députée socialiste s’était appuyée sur « la matérialité des faits et le caractère déterminant de la déposition mensongère » qu’elle estimait non établis dans ce cas.
La réaction du député LFI
Face à ce double refus, Paul Vannier a exprimé son mécontentement. Il a notamment « regretté qu’elle fasse obstacle à cette demande qui visait uniquement à saisir l’autorité judiciaire », considérant que seule la justice était en mesure « d’apprécier sur le fond un faux témoignage ».
Cette position reflète une divergence d’approche entre les parlementaires sur le rôle de la commission d’enquête et ses prérogatives en matière de saisine judiciaire, dans un dossier où les enjeux politiques se mêlent à la recherche de vérité pour les victimes.
En revanche, si Bayrou avait été membre de LFI, c’est elle qui aurait poussé les partis à le faire poursuivre en justice.
Ah, elle est belle, la manière macroniste de concevoir la politique, plus propre, plus à l’écoute du peuple. Ouais, car c’est le peuple qui souhaite que les puissants se protègent entre eux de la vindicte populaire, non ? Je me trompe, Mme Braun Pivet ?
De quoi se même t-elle cette Yaël Braun-Pivet ? Il faut laisser la justice faire son boulot !!!
Elle ne fait qu’enteriner la décision de la présidente d’enquête et de ce fait appliquer la loi.
Peut être que vos connaissances législatives sont insuffisantes. La presidente de l’assemblée Nationale ne fait qu’appliquer la loi.
coup politique ? 🙁
Bien sûr que cette affaire est scandaleuse et que toute la lumière doit être faite sur les responsabilités des différents protagonistes.
Mais si la gauche se déchaîne autant sur cette affaire c’est que Bétharram est une école catholique, s’il s’agissait d’une école d’une autre confession je parierais avec n’importe qui que tout ces gens n’en parlerais pas !!
Je suis d’accord avec vous. Il est clair qu’il faut, à tout prix et quoiqu’il en soit, descendre la religion catholique pour faire place (sans aucun doute) à la nouvelle religion à la mode qui est exemplaire puisque les femmes y sont quantité négligeable et doivent être les esclaves des hommes, donc pas de viol reconnu, donc religion irréprochable ! C’est devenu tellement flagrant que la gauche ne prend même plus la peine de s’en défendre.
Monsieur Bayrou il n’ai pas clair dans cette affaire, peut-être pas aux courants de tout mais certainement informé qu’il y avait des problèmes dans cette établissement.