
Reforme_Retraites_Tension
Le sort de la réforme des retraites se joue ce mardi avec la conclusion des négociations initiées par François Bayrou. Entre positions divergentes des partenaires sociaux et engagements du gouvernement, l’issue reste incertaine alors que l’ombre de la réforme votée en 2023 plane toujours sur les discussions.
Un ultimatum aux conséquences claires
Les discussions entre partenaires sociaux arrivent à leur terme ce mardi, dans un climat tendu. Ce « conclave » voulu par François Bayrou représente une dernière chance avant l’application automatique de la réforme adoptée en décembre 2023.
Le Haut-Commissaire au Plan a clairement établi les règles du jeu en déclarant : « J’ai dit que s’il y avait un accord, il serait soumis au Parlement. Et s’il n’y a pas d’accord (…), c’est la réforme telle qu’elle a été adoptée » en décembre 2023 « qui s’appliquera ».
Des concessions gouvernementales sous conditions
Dans sa communication avec les partenaires sociaux, François Bayrou a montré une certaine flexibilité. Un courrier daté du 16 janvier détaille les ouvertures possibles même en l’absence d’accord global.
Le texte précise : « Si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord global, nous présenterons néanmoins les avancées issues des travaux des partenaires sociaux, sous réserve d’un accord politique et d’un équilibre financier global maintenu », avec la promesse d’un « nouveau projet de loi ».
L’impératif de l’équilibre financier
La principale exigence gouvernementale reste inchangée : garantir un retour à l’équilibre du système de retraites d’ici 2030. Cette condition non négociable limite considérablement la marge de manœuvre des négociateurs.
Par ailleurs, les contraintes constitutionnelles pèsent également sur les discussions. L’article 40 de la Constitution, qui interdit tout amendement parlementaire créant une nouvelle dépense, complique davantage l’élaboration d’alternatives.
Le rôle crucial du Parlement
La dimension politique de ces négociations s’est manifestée par l’intervention de Boris Vallaud, qui a réclamé que le « dernier mot revienne au Parlement » concernant cette réforme majeure.
Cette demande fait écho à l’engagement de François Bayrou de soumettre tout accord, même partiel, à l’examen des députés et sénateurs, garantissant ainsi une légitimité démocratique au processus.
Un horizon incertain
À la mi-journée, les négociations semblaient piétiner, sans avancée significative entre les différentes parties. Cette situation renforce la probabilité d’une application de la réforme de 2023 dans sa version initiale.
Les prochaines heures seront décisives pour déterminer si les partenaires sociaux parviendront à surmonter leurs divergences et à proposer une alternative crédible respectant les contraintes financières imposées par le gouvernement.
Partenaires sociaux: se sont eux qui foutent la merde, tous de gauche, pauvre France avec des connards pareils….
Pourquoi remué encore la merde, nous savons tous que nous devons travailler plus longtemps pour équilibré les comptes des caisses des retraites, comme d,autres pays européens l’ont fait.