C’est le troisième décès de la sorte depuis décembre à Grenoble
Marc Blancher, chef des urgences du CHU de Grenoble, dira au micro de France Bleu que «c’est inhumain, on est dans une situation de catastrophe tous les jours». Sa réaction fait suite à la mort de cet homme de 91 ans après avoir attendu trois jours aux urgences de son hôpital. Le médecin précisera qu’il s’agit du troisième décès depuis le mois de décembre pour des patients qui attendaient un lit d’hospitalisation. Pour rappel, la première fois, en décembre dernier, il s’agissait d’une femme de 47 ans qui avait été retrouvée morte dans les toilettes des urgences. Elle attendait un lit en psychiatrie depuis trois jours. En janvier, un autre patient était décédé dans le même service.
Le décès est intervenu le 12 avril mais l’information n’a été connue que mercredi dernier. Le nonagénaire souffrait d’un simple état de confusion aigu lié à son âge. Marc Blancher précise que «certaines populations ne sont plus accueillies dans des centres de soins, comme les cas de psychiatrie ou de gériatrie». De plus, il précise que les familles ne sont plus accueillies depuis le Covid car «l’activité est devenue trop importante». Le vieil homme est mort seul sans que sa famille puisse être auprès de lui. «Que la fin de vie arrive à l’hôpital ou aux urgences, c’est fréquent, et c’est très accompagné de manière bienveillante avec la famille. Mais lorsque cela survient de manière, on va dire inattendue, dans un couloir, dans un box, alors que la famille n’est pas là, c’est un drame pour la personne, mais aussi pour les équipes» ajoute l’urgentiste.
Des actions des soignants qui restent lettres mortes
Malgré la mobilisation des syndicats du CHU de Grenoble comme une grève illimitée, des manifestations, des courriers au préfet, au maire de Grenoble ou encore à l’ARS, la situation reste inchangée. Ils diront: «Aucune réponse n’a permis d’améliorer les conditions d’accès aux soins dans l’agglomération grenobloise». De plus, comme un mauvais pressentiment, les syndicats avaient déposé, quelques jours avant ce nouveau décès, un signalement auprès du procureur de la République pour «mise en danger de la santé d’autrui». Selon Sara Fernandez, secrétaire générale de la CGT au CHU de Grenoble, «il manque 120 infirmières et une quarantaine d’aide-soignantes» et rappelle la fermeture de 200 lits au CHU.
Le personnel soignant non vacciné est-il réintégré ?
mac cain dirige t-il encore les ARS ?
macron va t-il changer de comportement ?
Dormez tranquilles , braves gens ; ce gouvernement » maîtrise » .
Mais ouiii…c’est la faute au roitelet que vous avez remis au pouvoir!! Et avant lui, ce gromou qui a ruiné la France!! J’y suis allé 3 fois aux urgences…et en covid! Pardon, mais, à chaque fois ça se balade!! ça déambule dans les couloirs sans but précis remarquable!!! JAMAIS je n’en ai vu une courir ni même se magner le popotin! Ha, pour faire grève, très forts! Vous pouvez toujours leur donner 500€ d’augmentation, elles voteront quand même socialiste et n’en feront pas davantage! J’en connais, et ce n »est certainement pas l’amour du prochain qui les motive!
Le « plus beau métier du monde »…quelle hypocrisie !
vous avez parfaitement raison !!!!! jamais a part a la tele je n’ai vu quelqun courrir dans un hopital !!! ça se ballade avec des cafés a la main ou des documents ou rien du tout !!!ça flane mais personne ne court ni ne se presse !
Quel commentaire!!!
Je vous conseil ,c’est suivez la personne « qui déambule dans les couloirs……… », pour voir ce qu’elle va faire.Peut-ête s’occuper d’une personne agée.
Un peu de respect envers ces personnes
Cela malheureusement fait plus de 10 ans que cela existe et s aggrave, faire attendre des patients sur un brancard en attente de lit( generalistes) d hospitalisation, plus de 48h et dans des conditions inhumaines psychologiquement et physiquement ….on a cessé d alerter…il ne reste qu à démissionner pour ne pas être complice de cette maltraitée.. et donc cercle vicieux total , plus de soignants plus de médecins….plus de vocations pour ces métiers….on a oas fini d en.parler.
Deux patients en fin de vie sont morts sur des brancards aux urgences du centre hospitalier de Troyes ces dernières semaines alors qu’ils attendaient de bénéficier d’un lit d’hospitalisation. Publié: 26 décembre 2022 à 08h47 Temps de lecture: 2 min Partage : C’est une triste réalité.26 déc. 2022
il n’y a pas qu’à Grenoble hélas, c’est tous les jours… et Monsieur Macron qui dit désengorger els URGENCES d’ici un an, alors que les moyens en personnel sont réduits tous les ans , et parfois sur décision de la Direction des Hôpitaux alors qu’il y a eu des drames , ( comme notre hôpital à Troyes )