Elles permettront de faire un bilan de santé et de mettre l’accent sur le dépistage, sans que le patient n’ait à débourser un centime. La mesure, inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, doit être présentée aux ministres à la fin du mois de septembre.
Si les enfants ont donc leur lot d’examens à passer, il n’en est rien pour les adultes à l’heure actuelle. Et ce vide laissé dans le parcours de soins du patient peut être un frein à la détection et la prise en charge de certaines pathologies. Pour améliorer le suivi des Français, une consultation médicale sera proposée aux «trois âges de la vie».
L’ère de la prévention
Le ministre explique qu’«on entre dans l’ère de la prévention» avec cette mesure qui sera intégrée au prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il précise que «nous allons mieux nous occuper des enfants, qui bénéficient de 20 examens jusqu’à 16 ans, mais aussi suivre ces générations au cours de leur vie». De plus, pour les adultes âgés de 25 ans, il s’agira de «faire le point sur les vaccins, leur activité physique, d’éventuelles addictions ou difficultés liées au début de la vie professionnelle». Ils seront aussi alertés sur «la nécessité d’avoir un médecin traitant et sur le risque cardiovasculaire».
Des pathologies spécifiquement visées
À 45 ans, la consultation sera axée sur «la nécessité de participer au dépistage du cancer du sein, du côlon ou de la prostate» et permettra de faire «un bilan sur l’activité physique et d’éventuels troubles de la santé mentale». Enfin, à 65 ans sera évoquée «la prévention de la perte d’autonomie, le dépistage des cancers et de toutes les maladies qui peuvent être prévenues». Braun avait promis, début septembre lors d’un déplacement à Marseille, que «ce quinquennat sera celui d’une vaste réforme de notre politique de santé et de prévention».
On continue à se moquer du monde. Et les déserts médicaux ?