En effet, les années précédentes, on constatait des problèmes sur certains hôpitaux voire certaines régions. Or, aujourd’hui, tout le territoire est touché. De plus, il ajoute que «des zones extrêmement touristiques (…) sont aujourd’hui en très, très grande précarité». C’est un grand facteur d’inquiétude pour le syndicaliste: dans les lieux surpeuplés par les vacances d’été, l’hôpital n’est absolument pas en mesure de répondre aux attentes, parfois graves, des patients.
Les chiffres confirment que c’est la plus grande crise que l’hôpital ait connue
En effet, tout y passe: fermetures de services, quand auparavant on parlait de fermetures de lits, intérimaires absents surtout aux urgences, Samu en grève, etc. Marc Noizet indiquera, par exemple, pensant à Arcachon en Gironde ou Les Sables-d’Olonne en Vendée, que «l’été dernier, on avait des zones rouges. (…) La nouveauté est que des zones extrêmement touristiques (…) sont aujourd’hui en très, très grande précarité». Ainsi, sur ces sites, on apprendra qu’«ils [le personnel de ces hôpitaux, NDLR] ont été obligés de mettre en place sur le parking devant l’hôpital une structure où les médecins font de la petite traumatologie, pour alléger les urgences». Il évoque aussi le cas de Saint-Tropez, sur la Côte d’Azur, qui est très proche de fermer son service des urgences.
Non, le Samu ne peut pas remplacer l’hôpital public
C’est un point essentiel pour le président de Samu-Urgences, et «plus pernicieux», il assénera qu’«on ferme des Smur, la partie de l’hôpital qui se déplace sur la voie publique ou à votre domicile quand il y a un incident grave, parfois pour une nuit ou un week-end». Il en profite pour rappeler qu’à Angers, les sept Smur sont fermés. Cependant, tout comme Patrick Pelloux, patron du syndicat des médecins urgentistes de France, il estime que «la régulation de la rémunération des intérimaires a fait beaucoup de mal, même si c’était un mal nécessaire».
Il reviendra aussi sur la grève des assistants de régulation médicale: «ils sont mal rémunérés, ont des problématiques d’avancement dans leur carrière et d’adéquation de leur nombre par rapport au flux». Marc Noizet regrettera la réponse de son ministre de tutelle, Arélien Rousseau, qui, devant cette situation catastrophique pour les Français, répondra qu’«une partie» des revendications des grévistes étaient «légitimes» et qu’il comptait «y travailler dans les toutes prochaines semaines».
ca y est , la grande braderie de la France et de ses services publics est en route , au grand jour , orchestrés par des gens qui ne s’en cachent même plus …….
Il est grand temps que la peur change de camp dans ce pays , et que ceux qui déconstruisent la France apprennent à leur dépend ce que ca fait que d’avoir peur ( pour sa vie )
ça veut dire je sais tout mais je ne m’occuperais de rien ,demerdez vous avec ce que vous avez et surtout avec ce que vous n’avez pas ! on ne va pas s’occuper des gueux ,il faut d’abord que je m’occupe des riches !