Catherine Vautrin, nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités en a profité pour faire sa première apparition en public dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Le Premier ministre, voulant rassurer le personnel de santé, affirmera que «parmi tous les problèmes que nous avons à résoudre, (…) l’hôpital est en haut de la pile».
L’hôpital public qualifié de «Trésor national»
Si le déclin des services de santé est visible depuis plus de trente ans, une accélération très forte s’est faîte sentir ces dix dernières années. La pandémie liée au Covid-19 n’a rien arrangé. Devant la valse des ministres de la Santé depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, après Agnès Buzyn, Olivier Véran, Brigitte Bourguignon, François Braun, Aurélien Rousseau, Agnès Firmin-Le Bodo, Catherine Vautrin est donc la septième responsable à la tête de ce ministère. Il fallait ainsi un geste fort pour signifier que la Santé a encore une importance aux yeux de l’exécutif.
Devant la presse, Attal insistera en expliquant que «nous allons continuer à investir massivement pour l’hôpital et plus largement pour notre système de santé. Dans les cinq ans qui viennent, c’est 32 milliards supplémentaires qui seront investis dans notre système de santé». Et d’ajouter, devant le CHU de Dijon, que «le prochain budget que mon gouvernement aura à présenter sera un budget historique pour l’hôpital public». Il promettra la «poursuite d’un investissement massif pour l’hôpital».
Rattraper des «décennies de sous-investissement»
Attal, qui sait être attendu désormais sur le terrain des résultats, dira: «Je le dis, notre hôpital et nos soignants, c’est un trésor national. On a une chance inouïe en France d’avoir un système de santé solidaire, un hôpital public, des soignants qui se lèvent tous les matins avec cette vocation d’accueillir les Français, de les soigner et de servir leur pays». «On rattrape des décennies de sous-investissement et évidemment qu’il faut plusieurs années pour que ça se ressente jusqu’à l’aide-soignant, au médecin qui est ici, à l’hôpital» a déclaré le chef du gouvernement.
Ca ne va pas assez vite à mon goût. L’aide aux hôpitaux est acté, c’est bien. Maintenant, il faut passer à autre chose. Il y a urgence. Bon, je sais bien que Macron ne va pas te laisser tranquillement réussir ce lui n’a pas voulu faire, mais il faut tout de même entreprendre. Les français jugeront.