Une souche de cette maladie, qui a déjà touché des animaux en France il y a plusieurs années, a récemment été détectée en Belgique, à proximité de la frontière française.
Plusieurs foyers décelés
On a découvert plusieurs foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) à la frontière belge, ce qui a ravivé des souvenirs malheureux. En effet, cette fièvre, très grave, condamnent les ovins et les bovins et entrainent des pertes économiques et des problèmes pour les échanges internationaux.
Cette année, il s’avère que des premiers sérotypes, ensemble de caractéristiques antigéniques de certains micro-organismes, de cette fièvre ont déjà mis en péril certains élevages. Le ministère de l’Agriculture en France a conseillé aux agriculteurs la prudence et la vérification de leur bête. En cas de maladie avérée ou de doute, ils doivent le signaler à leur vétérinaire sanitaire.
C’est quoi la fièvre catarrhale ovine ?
Aussi nommée « maladie de la langue bleue », la FCO touche les ovins, mais également les bovins et les caprins. Elle se détecte car elle donne de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante, de l’anorexie, ainsi que par des avortements. Cette maladie, pouvant être mortelle, se transmet par des insectes piqueurs, les culicoïdes, également vecteurs de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Cependant cette maladie n’est pas transmissible à l’homme.
C’est un nouveau problème que les agriculteurs doivent gérer, cette maladie étant le plus souvent et historiquement présente seulement dans les pays chauds.
Les agriculteurs peuvent avoir accès à des vaccins
Pour endiguer les risques, notamment la mortalité des animaux, des vaccins existent et ont déjà été commandés par le ministère de l’Agriculture en prévision de l’arrivée de cette fièvre sur le territoire. Le ministère explique que « Les modalités de distribution, de prescription et d’administration de ces vaccins feront l’objet de précisions à court terme ».