Dans une société à peine sortie du Covid qui a été un prétexte pour tester bon nombre de moyens de surveillance, la continuité de ces tests étonnent beaucoup.
Officiellement, il s’agit d’observer l’activité physique des enfants afin de faire la promotion de l’activité physique et sportive ainsi que de lutter contre la sédentarité. Par conséquent, pour que les données étudiées soient fiables, il faudra que ces jeunes gens portent ce bracelet tous les jours. On peut s’étonner que les élus, qui peuvent tout à coup s’émouvoir à ce point de l’état de santé de nos adolescents, décident la mise en place d’un système aussi sophistiqué, contraignant et transmettant autant de données.
Un système de contrôle qui remet en cause la définition de République et de démocratie
Jusqu’à présent, et depuis toujours, c’est l’observation des enseignants ou du personnel de l’école qui permettait d’alerter sur un problème de santé, physique ou moral, des élèves. Pourquoi avons-nous soudainement besoin d’un dispositif électronique aussi élaboré, connecté en permanence, pour traquer des collégiens? Y aura-t-il des sanctions si l’élève refuse de porter ce bracelet ou si ses parents sont en désaccords avec cette technologie?
Le passe vaccinal avait soulevé de nombreuses questions éthiques sur le secret médical et la confidentialité des données relatives à la santé de tout à chacun. On était devenu un QR code que n’importe quel serveur de restaurant pouvait vérifier. Dans la mesure où on ne sait pas grand-chose sur la collecte et le traitement de ces données, on peut dès lors considérer que la santé de l’individu est désormais du ressort des affaires publiques. Qu’en est-il de l’intime ? L’État n’est-il pas supposé nous assurer nos libertés et les protéger ?
Un scénario qui se situe entre Orwell et la Corée du Nord
La crainte d’une telle annonce est le sentiment que les pouvoirs publics n’ont plus de limite. La pandémie a donné lieu a bien des excès mais ça aurait dû s’arrêter là. L’Assemblée nationale a bien voté la fin du passe vaccinale et des mesures d’urgence sanitaire. Le Président aurait l’obligation de demander un vote au Parlement s’il souhaitait remettre de telles mesures en place depuis le 1er août. Et Pourtant… Le département de la Sarthe va imposer dans 7 collèges la surveillance «médicale» des élèves. Il faut bien avouer que cela ressemble plus à un test grandeur nature de surveillance qu’à une vraie étude clinique pour le bien-être des plus jeunes.
Un bracelet pour les enfants ? Merci, c’est gentil ; électronique ? Ah ! Mais alors, comme les repris de justice ? Heu… c’est une atteinte à la liberté individuelle, non ? Il faut donc saisir le Conseil Constitutionnel !
Parents, enlevez le bracelet du poignet de votre enfant : responsable légal, rien ne se fait sans votre accord !
Je serai des parents je boycotterai d’office ce système qui ne sera installé que pour de la surveillance ; cela n’a pas marché avec le vaccin alors on cherche un autre moyen.
Le systeme democratique est-il a ce point défaillant pour que soit déjà experimenter ( depuis un bon moment!!)
De nouvelles methodes pour « gerer le peuple »
La « masse citoyenne »??
Pourquoi ne pas annoncer tout cela et expliquer les « méthodes a venir??
C’est pour aider les enfants, mais oui bien sûr où avais-je la tête ? L’abrutissement se déploie comme une hydre mortelle