Pourtant, le tribunal administratif de Paris avait bien confirmé l’interdiction de cette manifestation. Ainsi, les drapeaux palestiniens ont flotté sans mal dans la capital avec des slogans beaucoup plus antisémites que pro-palestiniens. Une fois de plus, l’État de droit est mis à mal alors que le ministre de l’Intérieur avait adressé un télégramme aux préfets demandant l’interdiction «des manifestations pro-palestiniennes parce qu’elles sont susceptibles de générer des troubles à l’ordre public».
Énième échec pour Darmanin
S’il s’agit bien d’un 11 septembre pour Israël, la France se trouve dans une situation comparable à la période venant juste après les attentats de 2015 sur le territoire national. Des manifestants viennent défendre, sous couvert de la liberté d’expression, le terrorisme et les organes qui le soutiennent. Si le NPA et le parti indigéniste de Houria Bouteldja ont pris officiellement fait et cause pour le Hamas, le positionnement des insoumis, toujours pas sanctionné par l’Assemblée, conforte les soutiens du Hamas dans une forme de légitimité à défiler dans les rues de la capitale.
Néanmoins, la motivation du juge des référés est claire: «le préfet de police, en interdisant la manifestation en litige, n’a pas porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d’expression, de réunion et de manifestation». De plus, les magistrats ont aussi souligné un contexte «d’une extrême violence» et des «risques avérés de l’exportation de cette violence (…) sur le sol national». Ils se basent notamment sur le «regain d’actes antisémites» depuis la première attaque du 7 octobre. La préfecture de Paris avait interdit cette manifestation estimant que ce serait «le théâtre d’attitudes, de propos et de gestes, principalement à caractère antijuif, incitant à la haine raciale et faisant l’apologie des attaques terroristes perpétrées ces derniers jours au Moyen-Orient».
3000 manifestants à Paris
Contrairement aux ordres donnés, alors que le préfet de police connaît l’identité des organisateurs, aucune interpellation n’aura lieu. Les manifestants seront dispersés avec de l’eau et des gaz lacrymogènes. Aucun ne sera interpellé. Malgré le soutien au Hamas, les slogans antisémites et antifrançais, l’absence d’une intervention rapide a permis à ces groupes d’avoir des images à montrer de leurs rassemblements à Paris, Lille ou encore à Toulouse.
C’est fou de voir des soi-disant « journalistes » écrire ce propos : » sous couvert de la liberté d’expression, … » Alors qu’ils devraient au contraire défendre toutes formes d’expressions libres. Ensuite c’est à la Justice ( quand elle est libre, elle aussi ) de voir si oui ou non il y a eu atteinte à quoique ce soit ! Les journaleux sont pire que les esclaves, ce sont des KAPO puisqu’ils obéissent et diffusent de la propagande !
On comprend bien que tu défends les islamistes et leurs amis gauchistes ! Vu les discours des « manifestants », ils vont venir s’occuper de toi aussi bientôt…
Non, je ne défends pas les islamistes plus que les faucons américains ! J’essaie de défendre les libertés fondamentales établies dans les « droits de l’homme », c’est tout ! Et je te jure qu’en ce moment il y a beaucoup à faire !
Oui, mais il y en a déjà une qui a eu lieu sans que tu agisses et il est probable qu’il en sera de même pour la suivante, n’est-ce pas ?