Parmi eux, un décret publié mardi 27 février interdit désormais l’utilisation de termes liés à la viande pour désigner des produits végétaux. Les produits contenants des protéines végétales sont également interdits à la commercialisation et à la promotion. Ainsi, les termes steak, escalope, jambon, filet ou encore entrecôte par exemple reviennent désormais uniquement aux produits carnés.
Des dénominations réservées aux produits animaliers
Ce nouveau décret, publié ce mardi 27 février par l’exécutif, précise la liste des dénominations réservées aux produits animaliers et donc interdits pour des produits à base de protéines végétales. Ce texte est le résultat d’une revendication de longue date des acteurs de la filière animale: éleveurs, pécheurs mais aussi artisans comme les industriels de l’agroalimentaire. Ils estiment que des termes comme «jambon végétal», «steak vegan» ou «saucisse végétarienne», pour ne citer qu’eux, peuvent créer la confusion chez les consommateurs. D’autant que certains de ces produits sont composés de 80% d’eau. Si le gouvernement avait publié un premier décret en juin 2022 en ce sens, ce dernier avait été suspendu en référé par le Conseil d’État.
On peut lire dans le décret n°2024-144 que parmi les «termes dont l’utilisation est interdite pour la désignation de denrées alimentaires comportant des protéines végétales» se trouvent: «filet, faux filet, rumsteck, escalope, bifteck, escalope, jambon, flanchet ou paleron». De plus, sont également interdits pour commercialiser ou promouvoir un produit contenant des protéines végétales les termes «faisant référence aux noms des espèces et groupes d’espèces animales, à la morphologie ou à l’anatomie animale». Les références à des produits transformés ou à des lieux spécifiques sont aussi interdits. On trouve ainsi des appellations comme andouille, bacon, chorizo, cordon-bleu, jambonneau, lardons, pastrami, pâté ou encore terrines, rosette et saucisse (à cuire, à frire, à griller, lorraine, de Toulouse, d’Alsace, de Lyon, etc).
Toutefois, la législation européenne reste beaucoup moins contraignante
Le président de la Fédération nationale bovine, Patrick Bénézit, a de son côté salué un décret «très attendu», «assez clair» et «essentiel pour la protection de la dénomination». Il expliquera qu’«il est maintenant souhaitable qu’on élargisse ça au niveau européen». En effet, au niveau de l’Union européenne, la dénomination des produits végétaux par des termes réservés aux produits d’origine animale est toujours acceptée, à l’exception des produits à base de lait animal. Ainsi, un industriel ne peut pas utiliser le mot «yaourt» ou «fromage» pour un produit d’origine végétal.
Excellente décision! Je commençais à en avoir assez de toutes ces dénominations inspirées par les ayatollahs du tofu.
Dans le même ordre d’idées, j’aimerais attirer l’attention sur cet horrible néologisme qu’est le mot « flexitarien ».
Que désigne t’il?
Simplement des personnes qui mangent aussi bien de la viande que des végétaux, ce qui est tout à fait conforme aux nécessités biologiques de l’être humain, depuis la nuit des temps.
Mais il est très à la mode de vouloir tordre la nature, de nos jours, et remettre en question les évidences qu’elle nous impose.
On ne pourrait pas garder « omnivore », par exemple?
« On ne pourrait pas garder « omnivore », par exemple? ».
Faut pas les sans dents, les riens, les gaulois réfractaires, comprendraient tout de suite ce que cela veut dire. En employant d’autres termes cela reste dans l’opacité, c’est beaucoup mieux pour enfumer les gens.
Tiens, pour une fois que l’État Choupinesque, ose s’attaquer aux fantaisies d’une secte, c’est à marquer d’une pierre blanche. Je sais bien que les Français sont des « gens qui ne sont rien » et que « la culture Française n’existe pas »… Seulement ayant encore les yeux sur le devant du visage et non sur les tempes, comme les lapins, je pense être omnivore. Alors les fantaisies de chochottes diverses et variées, véganes, comme le hamburger aux lentilles, ou le hamburger au soja, ils n’ont qu’à trouver un nom pour leur secte au lieu d’empiéter sur les autres. D’ailleurs les paysans des siècles passés faisaient une excellente cuisine à base de légumes, la viande c’était rare, alors lancer un restaurant sectaire pour faire des hamburgers c’est un manque total d’imagination. (Manque de viande sans doute ?)