
Manifestation en mémoire de Thomas ©Capture LCI
La sortie du livre «Une nuit en France: anatomie du fait divers qui a déchiré le pays» relance la controverse autour du meurtre de Thomas, tué lors du bal de Crépol en novembre 2023. Alors que les auteurs, Jean-Michel Décugis, journaliste au Parisien, Pauline Guéna, romancière, et Marc Leplongeon, journaliste à L’Équipe, dénoncent un emballement médiatique et réfutent la thèse d’un crime raciste, l’association des victimes du drame dénonce un travestissement de la réalité.
«Honte à ce ramassis de conneries», s’indigne l’association des victimes du bal de Crépol
Mercredi 19 mars, jour de sortie du livre-enquête, l’association des victimes et les proches de Thomas ne cachent pas leur colère . Ce récit dit revenir sur «l’emballement médiatico-politico-judiciaire» ayant suivi la mort de la jeune victime, un lycéen et joueur amateur de rugby de 16 ans, poignardé en plein cœur dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023 lors du «bal de l’hiver» de Crépol, un village de 500 habitants de la Drôme. Trois autres personnes avaient été grièvement blessées au cours de cette agression. Rapidement, des témoins avaient affirmé que les agresseurs, venant du quartier de la Monnaie, avaient ciblé des Blancs, une accusation qui avait alors embrasé le débat public. Pourtant, le livre publié par les trois auteurs remet en question cette version des faits. Quinze mois après le drame, un procès-verbal jusque-là méconnu, révélé dans l’ouvrage, vient pourtant relancer la thèse d’une attaque raciste. Malgré cela, les auteurs réfutent l’idée d’un crime anti-blanc, une position qui provoque l’ire des proches des victimes.
Un déni de réalité
Dans une publication sur leur compte Facebook, les membres de l’association expriment leur indignation contre ce qu’ils considèrent comme une distorsion de la vérité. Ils dénoncent vivement la description de leur village comme «austère et taiseux», où «des gens qui vivent là depuis 20 ans ne sont pas intégrés». «Pour s’intégrer, il faut le vouloir», répondent-ils aux auteurs du livre. «Les victimes se taisent donc facile de dire n’importe quoi. Honte à vous». Ils fustigent également une vision parisienne déconnectée de la réalité des territoires. «Ce journalisme parisien bobo qui croit qu’il n’y a que Paris et les grandes villes en France qui sont intéressantes» est pointé du doigt par l’association, qui perçoit dans cet ouvrage une tentative de minimisation des faits et une négation de la souffrance des victimes malgré les preuves récoltées par les enquêteurs.
Alors que les auteurs se défendent de toute intention partisane et insistent sur leur travail d’enquête, leurs conclusions heurtent une partie de l’opinion publique qui y voit une forme de révisionnisme. L’association des victimes, quant à elle, entend poursuivre son combat pour que la mémoire de Thomas et des autres victimes ne soit pas, selon elle, déformée ou instrumentalisée.
Extrême gauche et islamistes
Même combat déni de la vérité
Ils n’acceptent que celles qui les arrangent
extrême-gauche et lfi (le fion islamiste) c’est idem : des islamo-gauchistes à QI monochiffre ! 🙂 🙂 🙂