Par exemple, Bertrand Besson, producteur de lait dans la Loire, n’a pas le choix : il est contraint de réduire le nombre d’animaux dans son exploitation pour diminuer ses charges. Il explique: « Je possède une cinquantaine de vaches, mais je vais être obligé d’en vendre au moins un tiers.» Selon les prévisionnistes de Météo France, une vague de chaleur est attendue cette semaine, après trois épisodes de canicule en juin et juillet et un hiver marqué par un déficit de pluie de 40%. Aujourd’hui, 93 départements sur 96 font l’objet de restrictions d’eau à différents degrés. D’ici la mi-août, « il est très probable que cette sécheresse des sols s’aggrave encore sur un grand nombre de régions ».
Un rendement en baisse de presque 50%
Bernard Besson confie n’avoir produit qu’une « petite moitié en rendement par rapport à d’habitude », ce climat lui fera perdre encore plus de lait: « On va manquer d’alimentation pour les animaux, notamment de fourrages et de maïs.» La production d’herbe a baissé de 21% au 20 juillet par rapport à la normale, selon les données d’Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture. C’est donc par obligation que les éleveurs laitiers puisent dans leurs stocks de nourriture dont ils se servent qu’à partir d’octobre ou novembre le plus souvent. C’est donc une crainte de pénurie pour l’automne que les producteurs laitiers craignent car ils n’auront plus de quoi nourrir leurs vaches.
Une hausse des charges sans hausse des prix
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, estime que la hausse du prix payé aux producteurs est trop faibles. «Le coût de l’alimentaire pour le bétail a augmenté, celui du carburant a doublé et le prix des engrais a été multiplié par trois», précisait-elle au micro de France Info le 7 août dernier. La présidente du premier syndicat agricole français appelle la grande distribution à augmenter davantage les tarifs : «Quand les charges augmentent, n’est-ce pas normal que les prix augmentent ?» La problématique actuelle est que les négociations commerciales ont lieu une fois par an. Les prix auxquels les distributeurs achètent le lait n’augmentent pas automatiquement au rythme des hausses des coûts de production subies par les électeurs.
Christiane Lambert insiste: «le prix du lait français doit se rapprocher de celui de nos voisins européens. En Allemagne et en Belgique, le litre est à plus d’un euro, alors qu’il coûte moins de 80 centimes dans l’Hexagone». La FNSEA réclame également l’activation du «fonds des calamités» permettant aux éleveurs d’acheter des fourrages « financés à 50% par les producteurs et à 50% par l’État ». Cependant, même si cette mesure aiderait certainement les agriculteurs, ça ne résoudra pas le problème du manque de fourrage qui est global.
Bonjour. Dans quel proportion la part de lait vendue en poudre à la Chine va t elle diminuer ? La PAC va t elle s adapter à cette situation ? La France va t elle pâtir de la baisse de production pour que soit maintenue l exportation en Chine ?
La baisse des cheptels fera surement augmenter le prix du lait, mais fera-t-elle baisser le prix de la viande ? Que les agriculteurs est un nombre de vaches qui puisse correspondre à leurs exploitations serait déjà un grand pas de modernisme agricole au lieu d’une course folle aux profits. Qui manifestement est en train de tourner très mal avec l’augmentation des produits de substitutions à l’herbe et au foin. La nature est un juste équilibre que le profit dérange énormément.
Encore une fois c est nous les petits qui seront pénalisés , la vie est chère , et dure pour nous, mais ou allons nous avec toutes les hausses de prix , il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes vivent avec un salaire plus bas que 1000E mais le gouvernement ferme les yeux .
je suis une grand mère qui est très choquée et très triste , de voir cela et et je suis très inquiète pour l avenir de nos enfants et petits enfants .
Mamie Rég.