Le Conseil d’État a donc estimé que les élèves doivent pouvoir se faire appeler par le prénom de leur choix à l’école même s’ils n’en ont pas changé à l’état civil. Une décision qui se veut favorable aux enfants ne se reconnaissant pas dans le genre qui leur a été assigné à la naissance et qui souhaitent utiliser un nom, masculin ou féminin, différent de celui qui leur a été donné. Les Sages devait se prononcer sur une circulaire du ministre de l’éducation nationale datant de septembre 2021 intitulée «Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire». Un texte qui avait fait l’objet d’un recours pour «excès de pouvoir».
Une influence très forte de la pensée américaine
Il est curieux de voir que le Conseil d’État s’est référé à des recherches en sciences sociales, qui n’a de scientifique que le nom au point où le CNRS souhaite expulser de son champ d’études la psychologie et la sociologie, au lieu de choisir le camp de la médecine psychiatrique et de la neurologie. C’est le choix, très courant, des États-Unis surtout depuis la présidence de Barack Obama mais ce n’était pas jusqu’alors dans notre culture. Désormais, il est considérer que se faire appeler par leur ancien prénom («deadname», «morinom» en français issu du Québec) serait donc susceptible d’entraver l’apprentissage des élèves transgenres.
C’est en se basant sur les travaux de Julia Sinclair-Palm, trans et non-binaire, professeur assistante du département d’études interdisciplinaires de l’université canadienne de Carleton, dans un article universitaire de 2017 que le Conseil d’État a retenu une partie de sa sémantique tel que: «S’adresser aux personnes transgenres par leur nom de naissance peut parfois être une manière de rejeter leur nouvelle identité de genre». Toutefois, le justice française conserve certaines réserves sur ces questions. En juillet 2022, Le Conseil constitutionnel avait par exemple confirmé l’exclusion des hommes transgenres de la PMA.
Une question sociétale largement sous-estimée par le gouvernement
Si un grand nombre d’articles scientifiques et de témoignages de jeunes gens qui regrettent leur choix sont totalement ignorés, Le Conseil d’État a rétorqué que l’usage d’un autre prénom par les élèves ne concernait que la «vie interne de l’établissement». Il rappelle que seul le prénom inscrit à l’état civil reste utilisé pour les épreuves des diplômes nationaux. Il a donc estimé que la circulaire du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye ne contrevenait pas à la loi. Rappelons que ce dernier était dans les mouvements «woke» les plus durs aux États-Unis durant les mandats de Barack Obama.
Il convient donc désormais aux directeurs d’établissement d’appliquer à la lettre ladite circulaire. Par exemple, concernant les tenues vestimentaires, «le respect des choix liés à l’habillement et à l’apparence est également un aspect important de la reconnaissance de l’identité de genre de ces jeunes», souligne le ministre. Cependant, «il convient également de s’assurer que les règles de vie scolaire» ne «font pas l’objet de consignes différenciées selon le genre. Ainsi, les vêtements et accessoires autorisés et interdits le sont pour tous les élèves sans distinction.»
Putain ils vont morfler les gamins ou gamines, les « camarades » de classe vont s’en donner à cœur joie. Après on viendra parler du harcèlement homophobe.
Encore une mesure contre-productive !
Les abrutis qui ont déjà posté leur bêtises devrait regarder le film Petite fille d’Arte
Et comparer des enfants à des chiens est tout simplement honteux
Quand on ne sait pas de quoi on parle vaudrait mieux retourner au café du commerce
Ce problème qui ne devrait pas en être un est suivit par des médecins qui savent de quoi ils parlent
Mais non on préfère venir étaler sa haine sa bêtise et sa transphobe ( c’est un délit !les gens qui se croient anonymes derrière leur clavier!)
On va rire pour les vestiaires d’EPS.
Ceux qui nous gouvernent ont un sens admirable des priorités: pendant que la France continue de ne pas être bien classée dans les rapports PISA de l’OCDE (savoir s’exprimer et compter en sortant de l’école et avoir une culture scientifique) on réglemente et contre-réglemente des choses qui se sont toujours réglées simplement et sans soucis entre gens intelligents.
Incidemment en lisant d’autres commentaires, on s’aperçoit que l’inculture et le conditionnement aux stéréotypes ne datent pas de maintenant. Je choisis que je veux (et me veut) pour les relations « intimes » et pour le reste JE ME FOUS du genre et du sexe des individus.
Effectivement on a les élites qu’on mérite. Il y a moins de risque à s’occuper du prénom des transgenres 0.001% des élèves que du naufrage de l’école lié en partie à ces nouvelles exigences progressistes. Notons au passage qu’encore une fois, le conseil d’Etat, autorité judiciaire uniquement chargée de faire appliquer la loi du peuple, sort de son rôle et rend une décision contraire à la loi votée par le parlement donc par le peuple qui stipule « qu’aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom, autres que ceux exprimés dans son acte de naissance » et ça passe crème. Nous sommes entrés dans une ère ou le pouvoir judiciaire, par un coup d’état permanent, grappille de plus le pouvoir législatif de l’assemblée nationale élue avec la complicité de l’exécutif. Si la séparation des pouvoirs disparaît, que le le juge simple fonctionnaire fait et défait la loi, c’est la démocratie qui disparaît pour entrer dans une forme dictature des juges dans le sillage de la CDJE.
Cette autorisation devrait s’appliquer aussi à tous ceux et celles qui n’aiment pas leur prénom et souhaitent en adopter un autre (sans qu’il soit question d’un problème de genre) et quitte à en changer régulièrement en fonction des modes. Bonjour le bazar!
Il s’agit en quelque sorte du droit de porter un « pseudo » comme dans le monde du spectacle, jusqu’aux pseudos de chez Michou ou de la « grande Lulu »! Pourquoi pas, on n’est plus à ça prés! J’avais la naïveté de croire que, s’agissant d’un ou d’une mineure, l’autorité parentale seule pouvait accepter cette demande de leur enfant! D’ailleurs, en cas de demande de traitement ou d’opération, le consentement des parents est indispensable. Au delà du caractère « abracadantesque » de cette décision du Conseil d’Etat (il n’est plus à une prés!), je souhaite bien du plaisir aux Chefs d’Etablissement sur les activités sportives, l’usage des toilettes, le maquillage, etc…une revendication en appelant une autre et ainsi de suite. Remarquons en passant que la question de la qualité de l’enseignement, l’excellence, la discipline … semblent devenir secondaires!
Enfin un ministre qui répond aux vrais problèmes et aux attentes de notre société !
Nul doute qu’il laissera son nom dans notre histoire.
Croyez le ou non mais cette histoire de genre ne rend pas seulement fou, mais est contagieuse …. Figurez vous que ma chienne Choupette depuis peu se prend pour un mâle, et quand je l’as sort pour pisser elle lève la patte, et bien sûr elle pisse partout et surtout sur mes pompes !!!
mes parents m’ont appelé marie chantal, je ne supporte plus mon prénom depuis je me fais appelé COUILLU et il n’y a pas de difficultés ni avec mes profs, ni avec mes petits amis, (je fais les deux sexes) Je m’habille en gars et les profs m’aiment bien, même plusieurs me font des avances pour gouter au renouveau