Ainsi, ce sont 42500 procédures de faillite qui ont été enregistrées en 2022, soit presque deux fois plus qu’en 2021.
Des chiffres à relativiser
Selon Thierry Millon, directeur des études d’Altares, «depuis 2020, 103 000 entreprises ont fait défaut, contre 162 000 durant les trois années précédentes: 59 000 défaillances ont ainsi été «épargnées» grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine, explique-t-il. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution».
Il est à noter que ces entreprises auraient déjà fermé s’il n’y avait pas eu les aides publiques. Elles étaient en sursis. Le rapport indique que 35% des TPE et 20% des PME ont abordé la crise Covid avec un «profil financier très dégradé». De plus,Thierry Millon insiste sur «le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance». Cette fragilité avait été identifié par les experts. La restauration a été particulièrement affectée (+ 112 % par rapport à 2021) suivie par l’industrie (+ 68 %), puis les transports (+ 61 %) et enfin le commerce (+ 55 %). Les services ont été les plus préservés (+ 32 %).
Les entreprises ne sont plus favorisées par aucun dispositif
Si le gouvernement fera un geste sur les factures énergétiques pour certaines entreprises, la fin des aides ne va faire qu’accentuer les fermetures annonçant une année 2023 bien pire que la précédente. Selon Éric Dejoie, dirigeant de MBO Partenaires, «il y a des raisons de ne pas être pessimiste, en particulier concernant les entreprises de taille intermédiaire». Pour lui, Il existe des probabilités dans ce contexte mouvant qui conduisent à penser que «la fin de l’argent gratuit redonne du prix au risque. Les meilleurs projets et les meilleures équipes tireront les bénéfices» de cette situation, car «ils ne seront plus noyés dans la masse».
Si nos gouverne-ments étaient bons, cela se saurait !
comme écris dans l’article, la majorité de ses défaillance étaient prévisibles par manque de trésorerie avant la crise, elle n’on continuer qu’en étant sous perfusion, donc de l’argent public gaspillé.
j’ai été artisan pendant plus de 30 ans , jusqu’a ma retraite , sans jamais avoir bénéficier d’une aide quelconque et pour répondre à @trdorlean, les banques n’on pas à prendre de risque à la place de celui qui veut entreprendre.
personnellement je monterais le seuil d’investissement minimum obligatoire avec des fonds personnels pour toute nouvelle entreprise, il n’est pas normal de pouvoir créer avec seulement 1000€, puisque c’est le CA journalier minimum de survie d’une entreprise unipersonnelle
50000€ serais, a mon avis un minimum d’engagement responsable et il y aurais beaucoup moins de faillites et plus d’entreprise sérieuses.
Bonjour ancien dirigeant de société pendant 33 Ans je n’ai jamais touché aucun centime d’aide. Aujourd’hui c’est trop facile de s’installer avec beaucoup d’aide et souvent des locaux. Cela ne responsabilise pas tous ces entrepreneurs
Si les TPE et les PME tombent en masse c’est aussi parce que les banquiers ne font pas leur boulot pour les soutenir. Combien de banquiers prennent peur en coupant les vivre au moindre éternuement ? Un autre phénomène qui crée des difficultés c’est le crédit inter entreprise. Les délais de paiement des factures s’allo
Gent et les gros donneurs d’ordre ne respectent pas les échéances. Le gouvernement devrais légiférer dans s ce sens.
Qu’en pense Mr un hectare qui devait mettre l’économie russe à genoux ? …