«Il s’agira d’assouplir les règles d’indemnisation quand l’économie va bien et de mieux protéger les chômeurs quand les choses vont mal», justifie Olivier Dussopt, le ministre du Travail. L’objectif, c’est d’atteindre un taux de chômage de 5%, soit ce qu’on appelle le plein-emploi, alors qu’il est aujourd’hui à 7%. Toutefois, il conviendrait de commencer par définir ce qu’on entend aujourd’hui par «chômeur» et «actif» tellement il y a de définitions différentes données par les pouvoirs publics.
Des syndicats à l’unisson
Céline Verzeletti de la CGT avait donné le ton: «Vu la situation qui est gravissime, on ne prend pas cette rentrée comme les autres», a-t-elle déclaré à l’AFP. C’est ainsi que tous les syndicats représentatifs (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC), ainsi que Solidaires, la FSU, l’Unsa et les organisations de jeunesse, se sont réunis lundi 6 septembre au siège de la CFDT pour se mettre d’accord sur un texte commun dénonçant le projet du gouvernement et qui devrait être publié dans les prochains jours. Ils doivent se réunir de nouveau début octobre pour faire le point.
La CGT veut débuter le bal des manifestations
La contestation sociale va aussi être menée par la France insoumise, accompagnée de ses alliés Nupes, qui compte bien s’opposer à la réforme de l’assurance chômage. Des discussions sont en cours avec les cégétistes pour se mettre sur une journée d’action commune. Malgré tout, chacun garde son indépendance et des modes d’action différents. La CFDT va participer, sans grand enthousiasme, au Conseil national de la refondation qui va être lancé jeudi 8 septembre alors que les cégétistes comme Force ouvrière ou encore la CFE-CGC vont pratiquer la politique de la chaise vide. En parallèle, les cégétistes vont manifester deux fois en septembre, le 22 prochain pour défendre la santé et les conditions à l’hôpital et le 29 pour une augmentation des salaires.
A l’ heure actuelle,il me semble que ce n’est ni la NUPES , ni les organisations syndicales qui dirigent ce pays ? La politique de la chaise vide ne veut pas dire que l’on a rien à proposer , mais simplement à dire que l’on a rien à faire dans une réunion stérile qui est déjà préparée d’ avance par nos sbires de l’ ETAT.