
Le procès d’Hicham Abderraouf, accusé d’avoir incendié l’immeuble Isba à Courchevel en 2019, s’ouvre à Chambéry @AdobeStock
Pour rappel, le 20 janvier 2019, vers 4 h du matin, un incendie ravage l’immeuble Isba à Courchevel 1850. Ce bâtiment des années 1970, reconverti en hébergement pour saisonniers, abritait 57 travailleurs. Le sinistre cause la mort de deux employés de la restauration, une femme de 32 ans et un homme de 50 ans. Il va entraîner de graves blessures chez 27 autres résidents. Certains ont sauté des étages pour échapper aux flammes.
Hicham Abderraouf, principal suspect, nie les faits
Parmi les blessés graves figure Ambre Corci, originaire de Mons, près d’Alès. La jeune femme a sauté du troisième étage pour échapper aux flammes. Malheureusement, elle a subi des blessures extrêmement graves entraînant une tétraplégie. Hicham Abderraouf, 27 ans, de nationalité algérienne, est accusé d’avoir volontairement mis le feu à l’immeuble. Connu pour des antécédents de trafic de drogue, il aurait agi par vengeance envers une ex-petite amie logée dans la résidence selon BFMTV.
Des témoins rapportent l’avoir vu sur les lieux avec un comportement suspect. Un pistolet Tokarev chargé a été retrouvé près de l’immeuble, similaire à une arme qu’il exhibait auparavant. Sa voiture a été aperçue quittant les lieux peu avant le début de l’incendie. Abderraouf nie les accusations depuis son arrestation. Ses avocats affirment qu’il souhaite s’exprimer devant les victimes et conteste la version des faits présentée par l’accusation.
Des manquements à la sécurité pointés du doigt
L’immeuble Isba, ancien hôtel fermé en 2009 pour non-conformité aux normes de sécurité, avait été réutilisé sans autorisation pour loger des saisonniers. Une expertise judiciaire a révélé l’absence d’alarmes incendie, d’extincteurs et d’issues de secours accessibles. Le propriétaire, Éric Claret-Tournier, est un homme d’affaires possédant plusieurs établissements de luxe. D’après RTL, il a été mis en examen pour «hébergement de travailleurs dans un local non conforme» et «homicides et blessures involontaires».
Le procès d’Hicham Abderraouf s’est ouvert le 19 mai 2025 devant la cour d’assises de la Savoie à Chambéry. Il est accusé de «destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux ayant entraîné la mort», «détention d’arme» et «évasion par violence». Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité selon nos confrères de Sud Radio. Une soixantaine de parties civiles sont attendues au procès, qui devrait durer jusqu’au 30 mai. Les audiences permettront d’entendre les témoignages des victimes, des experts et des enquêteurs.
Le problème avec cette génération, c’est qu’ils n,assument jamais leurs conneries quand ils sont pris sur le faites. C’est jamais eux, ont ma mis la drogue dans ma poche, j’ai trouvé l,argent par terre, le pistolet je ĺ,ai trouvé dans une poubelle, les traces ADN,je sais pas comment c,est arrivé sur mes vêtements. Quand ont fait des conneries, au bout d,un moment, il faut peut-être assumer les gars.