De plus, les responsables de la HAS font le constat que l’épidémie de Covid est à un niveau suffisamment faible aujourd’hui. Ainsi, le ministre de la Santé, François Braun, a déclaré, dans une interview relayée par Le Parisien, que le gouvernement «suivra l’avis» de la HAS. Il a ajouté qu’«un décret sera pris» à cette fin.
Un taux très élevé de personnels déjà vaccinés
La HAS fait en réalité plusieurs constats à commencer par les taux de vaccination. Ainsi, plus de 86% des personnels soignants ont fait leur première dose de rappel dans les Ehpad et ils sont près de 89% chez les médecins libéraux. Un taux jugé déjà très élevé. De plus, la récente annonce de l’OMS est contradictoire avec la volonté de ne pas réintégrer les soignants non-vaccinés. Enfin, Braun est confronté à la pus grave crise que l’hôpital publique ait connu tant sur le plan humain que sur le plan structurel. Réintégrer les personnels écartés jusqu’à présent est devenu un besoin essentiel.
Toutefois, rappelons ici qu’officiellement, depuis 2021, l’ensemble des personnes travaillant en milieu hospitalier doit être vaccinée contre le Covid pour pouvoir exercer leur profession. Néanmoins, la HAS appelle les professionnels de santé à «prendre leurs responsabilités». Notamment pour ceux qui travaillent «avec des personnes particulièrement vulnérables». Ainsi, la Haute autorité de santé «recommande vivement de continuer de se vacciner régulièrement». Cependant, se pose désormais la question de la réintégration des soignants non vaccinés renvoyés des hôpitaux et des Ehpad pendant la pandémie. Selon François Braun, il s’agit d’un peu plus de 1 000 infirmiers qui seraient concernés alors que la Fédération hospitalière de France parle, quant à elle, de 4000 personnes dont 500 infirmiers.
Paradoxalement, la vaccination «reste fortement recommandée»
La HAS indique que «la levée d’une obligation vaccinale pour les professionnels ne remet pas en question l’intérêt de cette vaccination, que ce soit en milieu professionnel ou en population générale». Élisabeth Bouvet, la présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS, explique qu’«il faut continuer de recommander la vaccination, mais il ne faut plus l’imposer par l’obligation» aux professionnels de santé. Selon elle, «la situation épidémique n’est plus la même».
Avec un système de santé correctement dimensionné (et si nécessaire des hôpitaux de campagne déployés) on n’aurait pas eu toutes ces affaires.
J’espère que les soignants non-vaccinés seront réintégrés avec les honneurs, ils n’auraient jamais dû être suspendus. Et je sais pour qui je ne voterai pas.
ils étaient ou tous ces non vaccinés quand l’hopital avait besoin de + de personnel et maintenant on va déployer le tapis rouge vraiment pas ok pour cette décision
Vous avez oublié qu’en 2020 au début du covid, ils étaient dans les hôpitaux à travailler et étaient applaudis tous les soirs à 20 h pendant que le peuple était obligé de « s’enfermer » ! et après un bon nombre d’entre eux a été jété comme des malpropres !!! il y en a qui ont trouvé une autre voix et qui ne reviendront pas.
enfin merci on aura 1 retour des soignants ce ne sera pas un luxe
Oui, d’autant que ce vaccin n’est pas un, rappelons que c’est simplement un booster de défenses immunitaires et qu’il n’empêche ni de contracter la Covid, ni de la transmettre, donc je ne vois pas en quoi les personnels soignants non vaccinés sont dangereux, à part pour eux-mêmes …. Tout ça, c’est uniquement parce qu’ils ont refusé d’obéir au diktat gouvernemental au service des lobbies pharmaceutiques, rois des finances ! Inutile de montrer la Russie du doigt, nous sommes sur la pente menant au même régime !!!
enfin merci