
Crédit image @adobe stock / Cour des comptes façade
Le groupe audiovisuel public traverse une période tumultueuse marquée par des difficultés financières croissantes et une rigidité organisationnelle qui menace sa pérennité. Un nouveau rapport de la Cour des comptes met en lumière une situation devenue critique, alors que l’entreprise, financée majoritairement par l’argent public, peine à se réinventer dans un paysage médiatique en pleine mutation.
Une situation financière alarmante
France Télévisions fait face à un gouffre financier qui se creuse dangereusement. Avec un déficit net atteignant 81 millions d’euros, le groupe audiovisuel public voit sa santé économique se détériorer rapidement. Les projections pour 2025 sont encore plus inquiétantes, avec une perte d’exploitation estimée à près de 50 millions d’euros.
La trésorerie du groupe n’est maintenue à flot que grâce à des emprunts, créant une illusion de stabilité qui pourrait rapidement s’effondrer. Les experts prévoient un solde négatif possible de 27 millions d’euros pour l’année en cours.
Plus préoccupant encore, les capitaux de l’entreprise ont connu une chute vertigineuse, passant de 294 à 179 millions d’euros en seulement huit ans, témoignant d’une érosion constante des ressources propres du groupe.
Un modèle social coûteux et rigide
Une masse salariale en hausse malgré les réductions d’effectifs
Le rapport pointe du doigt un paradoxe troublant : bien que les effectifs diminuent, la masse salariale continue d’augmenter de façon structurelle. Cette situation s’explique notamment par un personnel caractérisé par une forte ancienneté, avec la moitié des salariés comptant plus de 21 ans de service.
Les avantages sociaux accordés aux employés sont qualifiés de « particulièrement généreux » dans le document. Parmi ces avantages figurent des indemnités de licenciement élevées, un comité d’entreprise bien doté et l’attribution de véhicules de fonction. Certains employés bénéficieraient également de rémunérations supérieures aux standards du marché.
Un exemple frappant illustre cette situation : « Pour 4 heures de travail, un salarié serait payé pour une journée de 7 heures. »
Une organisation sclérosée par 160 métiers distincts
La polyvalence, souvent considérée comme essentielle dans le monde médiatique moderne, se heurte à une organisation professionnelle extrêmement compartimentée. Avec 160 métiers précisément définis, chaque tâche est strictement attribuée à une catégorie spécifique de personnel, limitant considérablement la flexibilité opérationnelle.
Cette rigidité est illustrée par un exemple concret : « Un journaliste n’aurait par exemple pas le droit de monter une séquence, étant donné que cette tâche doit être attribuée à un monteur ».
Pour contourner ces contraintes, France Télévisions a mis en place des « unités de compétences complémentaires » (UCC), mais cette solution s’avère coûteuse et peu efficace selon le rapport.
Des défis multiples au-delà des finances
Une transformation numérique qui peine à s’imposer
Alors que la consommation des médias se digitalise rapidement, les efforts de France Télévisions pour conquérir le public jeune rencontrent des difficultés. Sa marque numérique dédiée à cette cible peine à séduire son public, compromettant la stratégie de renouvellement de l’audience du groupe.
Un climat social et médiatique tendu
Le groupe est également secoué par des crises internes multiples. Le rapport évoque des « démissions, tensions managériales, contestation syndicale » qui fragilisent la cohésion de l’entreprise.
« L’affaire Legrand-Cohen, la sortie polémique de Delphine Ernotte et les doutes sur l’impartialité du service public nourrissent un climat de panique interne. »
Cette situation a conduit à la mise en place d’une commission d’enquête par l’UDR, portant sur des « accusations de partialité, conflits d’intérêts et gestion financière ».
Un financement public majoritaire sous surveillance
Avec 80% de son budget provenant de l’argent public, soit environ 2,6 milliards d’euros annuels, France Télévisions se trouve particulièrement exposée aux exigences de transparence et d’efficacité. La publication de ce nouveau rapport de la Cour des comptes, dévoilé ce mardi 23 septembre par Le Figaro, intervient dans un contexte de scrutin accru des dépenses publiques.
Il est à noter que la Cour des comptes avait déjà alerté sur cette situation en 2016, sans que des changements structurels suffisants n’aient apparemment été mis en œuvre depuis.

Quand on connait leurs salaires, quelle honte, il faudra voter un parti qui mettra de l’ordre dans tout cela….
On comprend pourquoi ils œuvrent si bien pour les dirigeants de gauche : Ils sont tellement dorlotés, abreuvés, nourris, choyés par le pouvoir en place, que ces médias ont tout intérêt à se montrer d’une fidèle partialité.
Or, faut-il leur rappeler que le premier devoir d’un journaliste est d’informer et ce, quelles que soient ses opinions ou idéologies ? S’ils n’en sont pas capables, qu’ils fassent un autre métier !
France télévision et France inter, même méthode que la Corée du Nord, de la désinformation.
ou est le rapport idiot,bien évidemment que france télévisions devrait passer par la privatisation .l’arcom n’a qu’a faire son boulot il l’a bien fait pour des chaines privées.mais le service public sert le gouvernement en place,on appelle cela des collabos.
Tous les commentaires que je viens de lire sont frappés du sceau du bon sens. Quels bande de tristes sires, imbus de leur personne, méprisants et finalement d’une bêtise crasse !
Hélas, le pire c’est que rien ne va changer car, comme lors des élections, une grande partie des français qui ne regarde et n’écoutent que les 5 chaines et les 7 radios de service public, n’auront jamais connaissance de cela ou auront droit qu’à la version tronquée des journalistes gauchisés de France TV.
Il n’y a que par les urnes, en choisissant les candidats qui dénoncent ce scandale et incitent à la privatisation des principaux médias publics et à la réforme totale des autres que nous mettrons à plat ce système corrompu !.
A privatiser le plus vite possible!
Quand on sait qui a été réélue à la tête de France télévision, on se doute à quoi sert notre argent, hélas! Vite dehors tous ce monde de verreux gauchos sectaires et incapables!
Vivement une entreprise privée pour cette chaîne, facile de dépenser l’argent des autres
En 4 mots : A PRIVATISER D’URGENCE !!!!
France télévision à privatiser d’urgence.
Non seulement le contribuable n’a pas à payer une propagande et une idéologie gauchiste servi matin midi et soir à des spectateurs lobotisés.
L’état cherche à faire des économies, c’est peut-être par là qu’il faudrait commencer des milliards d’euros gaspiller tout les ans.
Rien que le salaire de Mme Ernotte de plus de 400.000 € annuel, pour quoi faire ????
Triste France, honnête comme dirait l’autre.
Ces journalistes de la gauche bobos, payés royalement avec l,argent des contribuables, et donneurs de leçons ,aucun intérêt de les écouter à la télé ou à la radio ,c’est gens la ne sont pas neutres sur le choix de leurs invités , leurs reportages ou interviews. France télévision devrait disparaître Économie, Économie.