L’appel des pays occidentaux finalement ignorés
Il est dommage de voir que, plus le temps passe, plus l’Europe se comporte comme les États-Unis, pour ne rien retenir de l’Histoire. Si, depuis une vingtaine d’années maintenant, les actifs des pays producteurs de pétrole se sont largement diversifiés, la jeune génération préparant l’avenir, il n’en ne reste pas moins que le pétrole reste le premier poste de revenus de ces nations. Par conséquent, l’intérêt économique primera toujours sur les considérations diplomatiques ou géopolitiques.
Ici, la réduction de la production a pour but de maintenir le prix du baril qui pourraient dégringoler sur fond de craintes de récession. La dernière fois que l’Opep+ avait accepté de diminuer d’un mois à l’autre son objectif de production, c’était à l’été 2021 lorsque la pandémie de Covid-19 bloquait encore les pays occidentaux et que les États producteurs étaient en désaccord sur la stratégie à adopter. S’il n’y avait pas eu de confusion entre eux, pandémie ou pas, ils auraient opéré la même stratégie qu’aujourd’hui.
Une naïveté qui ne devrait plus être
On se rappelle que, lors de la sortie des premiers vaccins, l’Europe avait été étonnée que les laboratoires servent d’abord l’Amérique avant elle. Elle avait donc compris la différence entre passer une commande avec des clauses suspensives et, comme Trump l’avait fait, payer immédiatement un nombre de lots. Il ne s’agit pas vraiment de macro-économie mais plus de ce qu’on pourrait apprendre en classe de seconde au lycée. Ici, le schéma se répète dans le sens où les occidentaux ont cru que quelques visites diplomatiques pouvaient entraîner un changement radical chez des pays où tout est dirigé par les affaires.
Pourtant des signaux avaient été envoyés; peut-être pour dire aux dirigeants occidentaux de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans de grandes promesses. Par exemple, le ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane, avait déploré il y a dix jours l’état du marché «tombé dans un cercle vicieux de faible liquidité et de volatilité extrême», ouvrant de fait la porte à une restriction de la production de barils. L’Opep+ prend ainsi le contrepied des puissances occidentales qui, inquiètes des tarifs à la pompe dans un contexte de crise énergétique, réclamaient au cartel d’ouvrir plus largement des vannes pour baisser les prix rapidement sur le marché du brut. Il semblerait que le message n’était pas assez clair.
Donc le prix des carburants va augmenter à court terme…………….cette rémission était trop belle pour durer ! Tous ces marchands de pétrole ne pensent qu’à l’argent hélas je suis trop agée pour voir leur déconfiture quand tout le pétrole sera épuisé dans 100 ans peut-être ou avant ? de toute façon ça se rapproche !