Conscient du danger, le FMI tire la sonnette d’alarme
À l’occasion d’une conférence de presse de son chef de mission pour la France, Jeffrey Franks, le FMI a été très clair sur son message en direction de l’exécutif: «Il est temps d’arrêter le quoi qu’il en coûte». Il est vrai que le gouvernement français a déboursé des milliards pour soulager les entreprises et les ménages au cours de la crise énergétique. Le FMI évalue d’ailleurs ces dépenses à plus de 2 % de son PIB, en prenant en compte le gel des prix de l’électricité et du gaz, les chèques énergétiques, les remises sur les prix du carburant ou encore le soutien aux entreprises.
Toutefois, il ne faudrait pas oublier toutes les dépenses engagées pendant la pandémie liée au Covid. Jeffrey Franks ajoutera «Nous avons soutenu le quoi qu’il en coûte, mais il est temps d’y mettre un terme». Pour le FMI, «il est justifié de commencer la consolidation budgétaire en 2023». Toutefois, la France ne suit pas ces recommandations puisque «la loi de finances 2023 ne cible pas une réduction du déficit, reportant l’ajustement budgétaire à 2024 ». Le gouvernement table plutôt sur un déficit public de 5 % en 2023 et espère repasser sous les 3% en 2027, un rythme plus lent que certains de ses voisins. En revanche, le FMI table sur une croissance de 0,7%, égale aux prévisions du gouvernement.
Une satisfaction au ministère des Finances
Cette annonce arrive à point nommé pour Le Maire et Attal. Même si le FMI craint «un léger creusement du déficit» en 2023, à cause de la prolongation des mesures énergétiques et de la poursuite de la suppression d’impôts de production pour les entreprises. L’organisation internationale suggère un ciblage des aides en matière énergétique avec un éventuel report des réductions d’impôts de production. Jeffrey Franks a aussi cité les réformes des retraites et de l’assurance-chômage ainsi que la réduction des niches fiscales.
En France la majorité des femmes ayant plus de 4 enfants portent un foulard et c’est grave. Mais je suis fier quand je vois une occidentale avec autant ou plus d’enfants.